« L’affaire » Elephant Step – Pour la bonne cause…

« L’affaire » Elephant Step

Elephant Step c’est quoi ?

C’est un moyen de découvrir Chiang Rai autrement, au cœur de la nature et en dehors des sentiers battus…

« Suivez les éléphants a travers la jungle, baignez-vous avec dans la rivière kok, déjeunez en pleine jungle sur des feuilles de bananier, dégustez du thé chauffe dans du bambou, plantez des arbres avec les cornacs Karen. Passez une journée inoubliable..
Il est possible de loger chez l’habitant dans une famille Karen. »

Quelle la raison de cette article ?

Un soutien pour Elephant Step, pour l’association Kat Pat, dédiée à la protection des animaux, pour l’association ABCD pour tous, pour but d’aider les familles défavorisées des ethnies montagnardes, pour lesquels Sophie oeuvre.

Certaines causes, méritent d’être soutenues, et dans l’adversité, il y a toujours quelques âmes prêtes à aider et donner un coup de pouce…

Retranscription d’un PDF informatif de Elephant Step

Sophie n’a pas eu le temps d’expliquer en détails tous les problèmes qu’elle rencontrait à l’heure actuelle
à tous les parrains/ marraines et amis qui s’inquiétaient pour elle en mp. Voici la chronologie des faits. B.V

Ce qu’il faut savoir.

Moumou est né et a toujours vécu à Kewadam. Sophie l’a rejoint, il y a 7 ans, avec ses deux éléphantes,
ses chiens et autres bêtes au fur et à mesure de leurs sauvetages. Les relations ont toujours étaient excellentes avec les villageois et quand les autorisations ont été demandées au chef de village et aux villageois (sous forme de pétition) pour les balades avec les éléphantes, il n’y a eu aucun refus. L’installation d’elephant step a ensuite été décidée après toutes les autorisations officielles reçues. Ce n’est en aucun cas une installation « sauvage » les terrains appartenant à la famille de Moumou.

Des nuages à l’horizon.
Au début du mois d’août, des rumeurs parviennent aux oreilles de Sophie et Moumou leur apprenant que «certains» villageois se plaignent de leurs éléphants et de leur chiens. On leur reproche aussi de ne pas répondre aux réunions programmées pour permettre aux villageois d’exprimer leur mécontentement. Ce qui est totalement faux, le chef du village pouvant le confirmer.

Ils apprennent aussi qu’une pétition a circulé à l’initiative de l‘épicier du village qui demande l’installation d’une pompe à essence, la réfection de quelques petites portions de route ( demandes appréciées des villageois, bien sûr) et en fin de pétition….demande du départ des éléphants qui «saccagent» la jungle et des chiens qui attaquent les villageois ! Le ciel leur tombe sur la tête ! !
L’épicier est passé dans toutes les maisons et a fait signer le plus de monde possible: les jeunes, les vieux… tout le monde, même ceux qui ne savaient pas lire.

La pétition a été faite et envoyée aux diverses services qui gèrent la province tellement rapidement que le chef du village n’a pas été mis au courant de cette pétition et de ce qu’elle contenait. Une réunion a bien eu lieu, ensuite, avec tous les villageois et l’épicier, tenant le même discours, s’est fait le porte parole de la communauté. Sophie et Moumou ont demandé que ceux qui avaient quelque chose à reprocher prennent la parole mais ….étrangement tout le monde s’est tu, les uns gênés et d’autres apparemment mal à l’aise ou effrayés.

Sophie et Moumou sont allés au commissariat et ont déposé une main courante quand ils ont compris que les reproches ont été mis en route uniquement par trois hommes avec pressions et menaces verbales pour ceux qui ne voulaient pas suivre le mouvement.

Pour bien comprendre, il faut peut-être savoir qui sont les meneurs.
L’un est Nan, il est guide et tient une guesthouse à Kewadam avec son épouse et une employée. Il a monté sa guesthouse grâce à des français qui ont investi, il y a 20 ans, pour l’aider. Son affaire marche très bien, il est même référencé dans le guide du Routard. Jamais de mots désagréables avec Sophie qui d’ailleurs lui envoyait parfois des touristes à héberger. Il faut ajouter qu’il soutient un camp d’éléphants (avec nacelles) à 10km de Kewadam.

L’autre, c’est Bounsi, l’épicier de Kewadam. Il était le chef du village il y a 20 ans et pour des raisons qu’on ne détaillera pas, il a été obligé de s’absenter du village pendant 15 ans. Il est revenu, il y a 3 ou 4 ans, avec l’intention de reprendre sa place de chef. Donc, en plus du départ des éléphants, il demande aussi la démission du chef actuel qui n’est autre que son oncle. Il doit prouver que son successeur gère mal le village, et elephant step lui donne une occasion d’affirmer qu’il a laissé s’installer illégalement une activité que l’ensemble du village rejette. Mais les papiers prouvent que tout a été fait légalement.

Alors, pour perturber et semer le doute, il colporte toutes sortes de mensonges, de contrevérités, de calomnies surtout en ce qui concerne Sophie et Malissa, sa fille qui, pour lui, ne sont pas du village. Comme elles sont toutes les deux mariées à des Karen de Kewadam, il insinue que ce sont des mariages « arrangés ».
Il cherche d’autres appuis dans les villages karen des alentours.

Ces deux meneurs peuvent être considérés comme les « riches » du village. Il semble que cela leur donne un certain pouvoir, un certain ascendant sur leurs concitoyens. Ils impressionnent les villageois et créent une ambiance détestable. Le troisième meneur vient d’un autre village et est marié à une Karen de Kewadam.

Le climat est lourd.
Comme les services forestiers ont été alertés, les fermiers commencent à craindre pour leurs terres et leurs rizières. Dans le cadre d’une politique de reboisement mené par le Gouvernement, il arrive que des villageois soient expulsés des terres qu’ils occupaient depuis des années. Il y a quelques mois, des gardes forestiers étaient déjà venus s’intéresser à divers terrains situés autour du village.

La crainte a envahi le village où tout le monde se dispute. Des villageois qui construisaient un petit pont à Apache n’ont pas osé venir travailler de peur de se faire attaquer par ceux qui soutiennent les meneurs.

Soutiens à Sophie et Moumou
Des chefs des villages des alentours ainsi que le maire de Chiang Raï ont apporté leur soutien au chef de village de Kewadam et à Sophie et Moumou. Il est hors de question que le chef actuel soit démis de ses fonctions : il est apprécié de tous et fait correctement son travail de chef de village à Kewadam et aussi à Pamouk où il est assisté d’un sous-chef. L’épicier est également allé faire signer sa pétition à Pamouk pour renforcer sa demande. Des employés de la mairie enquêtent dans chaque foyer, à Pamouk, pour savoir comment toutes les signatures ont été obtenues : y a-t-il eu contrainte, menaces? A-t-on expliqué clairement de quoi il s’agissait? A-t-on laissé, aux gens qui savent lire, le temps de regarder ce qu’ils signaient ? Il y a pas mal de zones d’ombre.

Sophie et Moumou reçoivent maintenant beaucoup de soutiens de villageois qui se sentent trompés, qui réalisent qu’ils ont été manipulés ( certains villageois affirment ne jamais avoir signé la pétition! ) et même qui pleurent en se rendant compte de ce qu’ils vont perdre si l’épicier gagne la partie.

Une dizaine de villageois travaille à Apache et pour elephant step régulièrement, ou occasionnellement quand il y a des aménagements ou des réparations à effectuer. Des villageoises reçoivent chez elles quelques touristes venues à elephant step. Ils passent une ou plusieurs nuits et mangent avec la famille : ce qui fait un petit revenu supplémentaire bien appréciable. Si tout est amené à déménager, perte de revenus pour eux.

Perte aussi pour les fermiers à qui est achetée la nourriture pour les animaux avec des kilos et des kilos de bananes, de fruits, de cannes à sucre……etc.

Contrairement à ce que l’épicier voudrait faire croire, les bambous coupés dans la jungle ne sont pas l’œuvre des éléphantes qui se nourrissent lors des balades en « saccageant » tout. Ce ne sont pas non plus les éléphantes qui coupent, à la scie, les arbres de la jungle!

Des villageoises pensent aussi que les parrainages pourraient s’arrêter alors que Sophie n’a jamais évoqué cette éventualité et là la révolte gronde : elles envisagent d’aller manifester devant l’épicerie et d’obliger l’épicier à payer les parrainages perdus. Une sorte de révolution couve !

Que faire ?
Sophie et Moumou ont pris une avocate prévoyant une action en justice si besoin est. Mais, ne vaudrait-il pas mieux tenter un arrangement plutôt que d’aller au procès ?

Se basant sur les pratiques des tours opérateurs qui donnent des petites sommes contre la possibilité aux touristes de visiter villages ou autres installations, Sophie a proposé au chef de Kewadam un petit pourcentage, qui servirait à grossir la caisse commune du village, sur chaque visite à elephant step.

Cette caisse qui doit être alimentée par les villageois mais est souvent à sec ( priorité à la vie courante dans les familles ), sert à réparer, par exemple, le toit de l’église, ou de la salle commune…

Sophie a tout prévu : un cahier tenu par le chef ou sa femme où il serait noté, tous les jours, le nombre de visiteurs à elephant step et les baths seraient versés à la fin de chaque mois.
Super idée ! Le chef est d’accord mais l’épicier, campe sur ses positions : les éléphants doivent partir. C’est un individu au comportement ambigu. Il déclare à ses concitoyens regretter le mal qu’il a fait avec cette pétition et qu’il laisse, dorénavant, Moumou et Sophie tranquilles mais, en même temps, il fait le forcing, tous les jours, auprès du maire du district en demandant quand les éléphantes seront expulsées. Il menace de porter plainte au tribunal si elles ne partent pas alors qu’il n’y a aucune décision officielle
prise.

Par ailleurs, il raconte à Moumou, qui est allé le voir pour essayer de trouver une solution, qu’il ne lui en veut absolument pas et qu’il n’est pas contre elephant step. Il assure que si il va à la mairie tous les jours, c’est pour s’assurer que sa plainte contre éléphant step a bien été supprimée.

Il demande juste que les éléphantes ne souillent pas les ruisseaux qui alimentent le village en eau ! Un nouveau prétexte pour appuyer sa plainte sans doute ! Encore un étonnement pour Moumou et Sophie : il faut être un peu tordu pour imaginer une telle inconscience et de telles négligences de leur part ! Bien évidemment, les éléphantes ne vont jamais dans ces coins-là !
Difficile à cerner cet individu assez manipulateur et pervers. Difficile de comprendre ses motivations
réelles.

Peut-on espérer qu’il retrouve, un jour, du bon sens ? Non! Sophie et Moumou ne se constituent pas un trésor avec elephant step si, toutefois, c’est ce qu’il croit!
Preuves à l’appui, ils peuvent montrer qu’elephant step aide ABCD pour tous et Kat Pat. Devant les avis, les nombreux soutiens, Sophie a décidé avec Moumou ( qui refuse absolument l’idée de partir de l’endroit où il est né) de continuer l’activité elephant step comme si de rien n’était et…d’attendre la suite des événements.

Mais ils restent attentifs, vigilants et sur leur gardes ainsi que tous ceux qui s’occupent des bêtes. Et la vie continue… avec ses problèmes! Les habitants de Kewadam sont vraiment sous la domination de l’épicier. Ils sont terrifiés et restent de plus en plus silencieux pour ne pas avoir d’ennuis, disent-ils. Quels problèmes pourraient leur causer l’épicier? La fille de l’épicier leur a mis dans la tête qu’ils risquaient la prison s’ils accompagnaient Sophie à la mairie.

Les habitants de Pamouk semblent plus combatifs d’autant qu’ils se sont aperçus qu’ils avaient été victimes d’une entourloupette: l’épicier est passé avec un papier les prévenant que l’association allait leur apporter des couvertures et une fois le papier signé, il a rajouté quelques lignes pour le départ des éléphants. Démoniaque ! ! !

Sophie, Moumou et une cinquantaine de personnes se sont rendus à la mairie. Après l’exposition des faits et une discussion, le maire a convoqué l’épicier, pour trouver un accord. Le maire ne veut pas que tout ça parte en justice ! L’épicier, lâché, apparemment, par ses acolytes, a dit, devant le maire, qu’il arrêtait toutes les histoires ! De nouveau réunion deux jours plus tard, dimanche 26 août, pour officialiser les engagements devant le maire.

Là, Sophie et Moumou sont vraiment tombés dans un piège : il n’y avait que des villageois contre eux. Ceux qui étaient pour eux étaient absents ( menacés ? ) L’épicier a bien manœuvré, noyant le poisson d’un côté en faisant le gentil et accentuant la pression de l’autre en persuadant les villageois qu’ils allaient tous perdre leurs rizières et leurs terres à cause des éléphantes.
C’est le triomphe de manœuvres machiavéliques! La méchanceté, l’imposture, la médisance, la jalousie, la bêtise… ont gagné!

Résultat : les éléphantes ont 2 mois pour quitter les lieux. Sophie et Moumou cherchent un village lahu pour déménager l’ensemble de leurs animaux. Tant pis pour Kewadam et les villageois! Moumou, dégouté, ne veut plus entendre parler du village ( son village !) et de ses habitants, d’autant que des membres de sa famille( dont les enfants sont parrainés) ont suivi l’épicier !
Des villages sont prêts à les accueillir mais ce n’est pas aussi simple : il faut aussi l’accord des gardes forestiers et encore… des réunions! Prochaine réunion le 7 ou 8 septembre dans un village susceptible de les accueillir. ( à suivre)

Cagnotte Leetchi

La vie n’est pas un long fleuve tranquille surtout quand on croise le chemin de gens foncièrement malfaisants et démoniaques. Sophie et ses animaux en font les frais en ce moment: malgré tous les soutiens, elle doit déménager « le petit paradis » qu’elle avait aménagé à Apache pour donner une nouvelle et belle vie à tous ses petits protégés à deux pattes et à quatre pattes. Elle n’est plus la bienvenue à Kewadam.
Après un message d’Annie sur la page Info-Thaïlande de nombreuses personnes se sont manifestées souhaitant apporter un soutien autre que moral.
L’ idée d’une cagnotte en ligne est née car, bien évidemment, aller réinstaller un refuge ailleurs pour les animaux demande plus … que tout le courage du monde.
Un petit geste, c’est tout ce que nous pouvons faire de loin, pour les animaux, pour Sophie et son grand cœur. Si elle part de Kewadam, c’est qu’elle ne peut pas faire autrement.

Vous pouvez, si vous le désirez, apportez votre soutien.

https://www.leetchi.com/c/un-coin-de-jungle-pour-melanie-et-gypsie

Témoignage Annie Donadio

« Je peux vous dire que je connais Sophie, mais je connais aussi l’un des protagoniste de la plainte (et le plus virulent), Nan. Il possède une gh à Kewadam, nous y avons passé 3 années consécutives (et nous pensions y retourner cette année) plusieurs jours chez lui, car nous adorons cet endroit et avions apprécié Nan qui nous avez fait découvrir de belles randonnées dans les montagnes.

Et en janvier, cette année, nous nous sommes rendus compte qu’il était devenu médisant envers Sophie qu’il a ouvertement critiquée en attaquant sa vie privée (qu’il ne connait pas du tout, j’en suis sûre) et me déconseillant d’aller à Apache. A cette époque, pas une seule fois il n’avait parlé de ses éléphantes. Elles n’avaient pas l’air de le déranger! J’avais ressenti dans ses propos énormément de méchanceté. Quand on sait tout ce que fait Sophie dans ces montagnes pour les animaux et les enfants, on ne peut pas être d’accord avec lui. Ses paroles m’ont fait penser à beaucoup de jalousie.

Il a une gh, Sophie loue 2 bungalows, il soutient un camp d’éléphant à 6 ou 7 kms de chez lui, Sophie a 3 éléphants.Voilà tout le problème.
Il argumente maintenant que les éléphantes détruisent la jungle! Mais si vous y allez dans cette jungle, vous verrez, sur ce qui reste de certains bambous et arbres, des traces de scie et de hache. Les éléphants ne se servent pas de haches.

Je suis très déçue par son comportement car nous l’aimions bien, Nan, mais je sais que Sophie est respectueuse de son environnement. Voilà ce que je peux vous dire. Ce n’est que mon ressenti personnel, qui au départ est vraiment neutre puisque j’ai apprécié autant Nan que Sophie lorsque je les ai connus.
J’ai voulu envoyer un message à Nan pour lui dire ma façon de penser, mais apparemment le mail que j’avais de lui ne répond plus. Nan a déjà perdu notre clientèle et je ne lui ferai plus de publicité »

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